Le bonheur est l'aboutissement d'une construction, qui ne saurait être confondue avec une joie passagère. Le fait que la création d'un auteur s'accroisse durablement provoque en lui-même l'accumulation des satisfactions, ce qui le mène au bonheur. Chaque personne à sa propre conception du bonheur, c'est nous qui décidons par le biais de nos envies et de nos attentes notre conception du bonheur. Car comme nous le montre ces 4 textes, chacun des auteurs à sa propre idée de son bonheur. Par exemple dans le texte de Montesquieu, Lettres persanes, Montesquieu associe la vertu et le bonheur, pour lui un peuple si juste devait être chéri des dieux. La religion, la vertu et l’intérêt commun sont très présents dans son texte ce qui est sa conception du bonheur « Ils avaient de l'humanité ; ils connaissaient la justice ; ils aimaient la vertu ; autant liés par la droiture de leur cœur que par la corruption de celui des autres. ». Tandis que dans le texte de Voltaire, Le Mondain, Voltaire fait l'apologie du luxe et de la légèreté des bienfaits collectifs qui permettent d'avancer dans la recherche du bonheur. Pour lui la richesse et le luxe est sa conception du bonheur « J'aime le luxe. Tout sert au luxe, aux plaisirs de ce monde ». Alors que dans le texte, Les rêveries du promeneur solitaire, Jean Jacques Rousseau a une conception plus philosophique du bonheur, proche de la contemplation, une vie paisible, et surtout, une relation fusionnelle avec la nature, développée par la marche « Le sentiment de l’existence dépouillé de toute autre affection est par lui-même un sentiment précieux de contentement et de paix. ». Dans le texte Discours sur le bonheur de Mme du Châtelet, sa conception du bonheur est la passion, « On n'est heureux que par des goûts et des passions satisfaites » Nous pouvons en conclure que dans ces 4 textes la conception du bonheur est différente, pour Montesquieu c'est la vertu, pour Voltaire c'est le luxe, pour Jean Jacques Rousseau c'est une vie