La concsience

631 mots 3 pages
La conscience désigne l'intuition qu'a l'homme de lui même et du monde. Je sais donc que je suis et qu'il y a un monde. En d'autres termes, je suis conscient d'être conscient et d'être au monde, c'est à dire au sein d'une réalité qui n'est pas la conscience. Telle est la distinction fondamentale entre le sujet et l'objet, le sujet désignant toujours l'être pensant et l'objet l'être pensé.

I- DESCARTES (1596 - 1650) :

Cette notion d'être pensant a été approfondie par Descartes dans l'expèrience du douteuniversel.
En effet, Descartes constate au sortir de ses études que la plupart des connaissances sont incertaines.

Qu'est-ce donc qui peut être tenu pour certain ?

Sous l'exigence d'une telle question, non seulement toutes les connaissances sont mises en cause mais également la réalité du monde extèrieur et de mon propre corps. Or, quand bien même je penserai que tout est faux, il faudrait que moi qui le pense fusse quelque chose. Autrement dit, quand je doute de tout, je suis au moins sur d'une chose :
C'est que je doute.
Ce qui revient à faire jaillir la vérité du doute même.
Telle est la dimension réflexive du cogito théorique.

II- HEGEL (1770 - 1831) :

Mais l'homme ne se limite pas à la seule activité pensante car il est confronté au réel qui exige de lui l'action. Voilà pourquoi, comme l'a compris Hegel, le cogito théorique se double d'un cogito pratique par lequel l'homme construit un monde à visage humain, c'est à dire un monde selon l'homme. L'histoire n'est pas autre chose que cela.

Hegel écrit que :
"L'homme se constitue pour soi, pour son activité pratique parce qu'il est poussé à se reconnaître lui-même dans ce qui s'offre à lui extèrieurement. Il y parvient en changeant les choses extèrieures qu'il marque du sceau de son infériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations."

Ainsi, "le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau. Il admire en fait une

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