La conscience comme condition de la libérté
1) Qu’est-ce que la conscience ?
Conscience : cum (accompagné) + scientia (savoir)
Deux niveaux : conscience immédiate ou spontanée : simple présence de l’homme à lui même (instinct conscient) conscience réfléchie élaborée : faire un retour sur ses sentiments, ses actes et les juger => prévoir la portée de ses actes
La conscience fait de l’homme un sujet à part entière, capable de penser le monde qui l’entoure. Elle est liée aux jugements d’une personne mais aussi à celle des autres : elle n’est pas isolée.
Autrui = autre moi, alter ego : les autres ont des désirs et des pensées comme moi mais aussi des différents. Autrui est comme moi, conscience libre. La conscience doit toujours tenir compte de la présence d’autrui car elle s’enrichie par sa propre élaboration.
2) Qu’est-ce que la liberté ?
L’homme libre n’est pas esclave, c’est le citoyen qui dispose librement de sa personne : il participe activement à la vie de la cité.
Etre libre : faire ce que l’on veut, sans en être empêcher.
C’est l’autonomie : autos (soi même) + monos (lois) se donner ses propres lois.
Etre autonome c’est aussi choisir.
Sommes nous toujours maitres de nos actes ?
I- La conscience est-elle propre à l’homme ?
A) Conscience morale et liberté
Kant (1724-1804) fait partie du siècle des lumières. Selon lui, la conscience suppose une connaissance de nos actes et de nos états.
L’animal est instinctif, il répond à ses besoins de façon spontanée : conscience pratique. SI on s’arrête là on pourrait dire qui l’animal et l’homme ont des ^points communs.
Mais, selon Kant, même si nous avons des automatismes, nous sommes continuellement confronté à des situations différentes qui montrent que la conscience présente un degré supérieur. Notre conscience s’éveille et fait un choix.
Kant précise que l’homme peut se présenter comme lui même : il ne se confond pas avec les sensation qu’il reçoit. Les animaux ne possèdent pas la