Les hommes sont-ils fondamentalement libres ou déterminés ?

La conscience rend-elle l’homme libre, et pourtant ne dit-on pas aussi que la conscience nous pèse ? La morale ne conciste-telle pas a en sentir le poid et la force contraignante ? Pour cela, il faudra définir ce que l’on entend par liberté : la possibilité de choisir, rapporté au libre arbitre, propriété de la conscience du pouvoir choisir, de vouloir une chose ou une autre ? Ou bien comme le pense Spinoza, la faculté de se déterminer par une action rationnelle et éclairée.
Et qu’est-ce que la conscience ? Une voix intérieur qui dit a l’individu comment il doit agir. La morale est-celle l’affaire d’une telle conscience individuelle ? Au contraire est-elle celle d’une conscience collective faisanr valoir a l’individu les contraintes nées de la vie en société ? Enfin est-il possible de dépasser l’opposition de la liberté et de la contrainte. Est-ce qu’une contrainte peut avoir des effets libérateur ?

1) La conscience est la condition de la liberté.

La conscience semble etre a l’origine de la liberté humaine. D’abord la liberté humaine fut longtemps conçue dans les termes de la conceptions théologique du libre arbitre, faculté accordé aux hommes de choisir librement, de faire le bien ou le mal. La volonté divine pour la doctrine chrétienne ne s’éxécute pas mécaniquement. Elle s’accompli par la médiation de la conscience, qui leur permet de se représenter clairement le bien ou le mal qu’ils veulent. Si l’on défini la liberté humaine dans les termes du libre-arbitre comme liberté du vouloir alors il faut nécessairement supposer l’existence en lui d’une conscience qui rend possible l’action de cette faculté. La conscience est la source première de la liberté dans la conception judéo-chrétienne de l’Homme. En découle plus ou moins que cette conception de l’homme pouvait avoir de religieux, la plupart des philosophes ont maintenu l’affirmation que la conscience était source de liberté, en un sens