La Conscience Et L Inconscient
I – La conscience, condition essentielle du sujet A – La définition de la conscience
Le mot conscience vient du latin « cum scientia » Qui signifie « savoir ensemble », « savoir rassembler ». Au sens général la conscience est le savoir intérieur immédiat que l’homme possède de ses propres pensées, sentiments et actes.
Il existe plusieurs sortes de conscience : - La conscience spontanée des choses existant autour de soi
La conscience réfléchie de soi, qui demande un certain raisonnement même si en fait elle se trouve à la base de toute pensée.
Cette conscience de soi différencie l’homme de l’animal, tu ne peut dire « je » (C’est-à-dire se prendre soi-même comme objet de ses pensées).
Quand on me montre qu’elle s’acquiert en grandissant. Au départ l’enfant est incapable d’employer la première personne pour se désigner. Lorsqu’il parvient ce qu’il a conscience de soi.
B – La conscience comme base de toute pensée 1°) Le cogito cartésien
C’est Descartes qui pose la confiance comme base de toute pensée dans son « cogito ». Selon lui, il existe une seule certitude absolue qui est « je pense donc je suis » (Cogito ergo sum). Si j’applique le doute méthodique, et que je remets en question la propre existence de ma conscience ou le contenu de mes représentations, alors je doute, donc je pense. On voit donc clairement que la conscience de soi est une certitude absolue.
C – Les limites de la confiance
Pour Spinoza, la conscience serait influencée par le corps le désir. Nous avons conscience de nos actions, mais nous n’avons pas conscient de ce qui me pousse à agir, et nous nous croyons libres.
De même, Marx suggère que notre conscience serait influencée par notre milieu social. Le système de pensée de chacun est conditionné par ces conditions matérielles d’existence (les classes sociales, lieu de vie, la religion, la politique, la philosophie, etc.).
Freud fait une attaque à la suprématie de la conscience. Selon lui il n’y a aucune transparence du