La conscience
Introduction :
1. Conscience : cum scientia, accompagné de savoir
C’est donc une connaissance. Etre conscient, c’est avoir connaissance de.
La conscience est une intuition qu’a l’esprit de ses états et de ses actes. Elle désigne la pensée même. C’est la donnée fondamentale de la vie psychique. L’homme connaît son rapport avec la réalité intérieure de ses différents états d’âme. On parle de conscience psychologique ou réflexive. Elle accompagne les actes du sujet de réflexion. Etre conscient signifie agir, sentir, penser et savoir qu’on agit, qu’on sent ou que l’on pense. C’est la capacité à s’apercevoir de. Elle est aperception.
2. Aperception : perception accompagnée de conscience
C’est une capacité qui permet un réel dédoublement, au sens ou le sujet devient pour lui même objet.
Locke, Essai sur l’entendement humain
« La conscience est la façon dont un homme perçoit ce qui se passe dans son propre esprit ».
L’homme a la capacité de s’éprouver. Nous avons parlé d’épreuves, de connaissance intuitive. Tout nous pousse à penser que cette connaissance est immédiate. Comment imaginer un être qui lorsqu’il affirme « je suis »n’est est pas certain. La connaissance de soi ne peut être qu’intuitive, et même absolue.
• Suis-je seulement ce dont j’ai conscience d’être ? • Etre conscient signifie-t-il avoir une conscience parfaite de soi ? • Ne peut on pas considérer que l’homme est inscrit dans une histoire, une conscience du temps, et qu’il n’a de cesse de prendre davantage conscience de ce qu’il est ?
Il y a une relation dialectique entre l’immédiateté et l’intuition, entre l’intuition et la déduction. L’intuition peut grandir en précision et se développer dans une suite de déductions.
Descartes, Regulae
Il parle de l’intuition et al déduction. Il définit l’intuition comme une capacité à voir immédiatement la Vérité.
3. Déduction : série d’intuitions, capable de reconnaître les liens