La consommation
Proposition de correction
Les analystes sont très attentifs à l’évolution de la consommation des ménages car c’est en grande partie d’elle que dépendra le maintien ou non de la croissance française en 2003. La consommation représente en effet plus de 60 % du produit intérieur brut (PIB). Il est donc opportun de s’intéresser aux déterminants de celle-ci.
La consommation peut correspondre à plusieurs notions. Dans notre analyse, on considérera qu’elle correspond à la consommation finale des ménages c’est-à-dire la consommation de biens et services permettant de satisfaire des besoins, par opposition à la consommation intermédiaire des entreprises. La consommation représente aussi la partie du revenu disponible qui n’est pas épargnée.
Le revenu disponible correspond au revenu primaire, c’est-à-dire le revenu provenant de l’activité ou de la propriété, diminué des prélèvements obligatoires et augmenté des revenus de transfert. C’est en effet le revenu disponible qui détermine très largement la consommation des ménages.
Mais est-il vraiment le seul facteur explicatif de celle-ci ? L’observation de ces dernières années montre qu’il n’y a pas toujours une corrélation entre l’évolution de ces deux variables. À partir de 1988, par exemple, la consommation a augmenté moins vite que le revenu. De même, entre 1981 et 1987 les ménages ont consommé plus que la seule évolution de leur revenu ne leur permettait. De plus, de nombreuses analyses sociologiques et commerciales montrent qu’avec des mêmes revenus, deux ménages ne vont pas consommer les mêmes types de biens et de services.
On peut donc dire que même si le revenu joue un rôle primordial sur le taux de départ en vacances. D’autres facteurs, à la fois économiques et socio psychologiques et politiques, interviennent sur celui-ci.
Une première partie analysera donc en quoi le revenu joue un rôle très important sur le taux de départ en vacances, une seconde partie