La consscience
Introduction :
La conscience est le savoir qui guide mes actes, mes pensées. Toute conscience enveloppe une réflexivité, une conscience de soi. Une grande partie de nos conduites se font sans y penser. On prend conscience de ce que l’on fait lorsqu’un obstacle survient. Exemple : La douleur. La prise de conscience nous détourne de notre acte.
La conscience par Descartes.
Extrait de Discours de la Méthode.
Il y a une idée de recherche de la vérité dans les propos de Descartes. Il découvre alors le « je pense donc je suis ». C’est l’existence en tant que sujet pensant. Percevoir notre corps, parler à autrui ne garantit pas la certitude d’exister. Les sens ne nous donnent qu’une image des choses matérielles Tromperie. Plus aucun doute n’est possible : Les sens peuvent nous tromper toujours. Il nous arrive de nous tromper en raisonnant (paralogisme). Exemple : Les mathématiques. L’erreur prend alors une apparence de vérité. C’est le principe même de l’erreur. Douter des raisonnements revient à douter de la raison. C’est alors le concept de Dieu trompeur, car Dieu peut tout, donc nous induire en erreur. Il n’y a alors ni vrai ni faux. Descartes propose alors « Le Malin Génie ». C’est la puissance infinie de Dieu sans la bonté. Dieu est conçu comme infiniment bon pour nous, alors que le Malin génie peut nous tromper sans scrupules. Le monde matériel devient une illusion, il est alors douteux.
Rien ne résiste au doute. On doute de nos sens, et de notre raison. Tout est faux. Quelque soit les représentations, vraies ou fausses, ce sont toujours les représentations de ma conscience. Je peux douter de tout, sauf de ce que je suis en train de douter. Douter c’est penser, donc une forme possible de la conscience. Dans toute tromperie, le doute est possible (L’idée du malin Génie). Je pense donc je suis n’est alors pas un raisonnement, mais une intuition. La mort du corps ne signifie alors pas la mort de l’âme.
Je suis un être pensant, « Une