debut dissert philo
Des lors, la conscience que nous possédons peut-elle être considérée comme une charge nous empêchant de jouir pleinement de l’existence ? Se rendre compte de ses propres d’défauts confère t’il a l’homme de la grandeur ou nuit-il au contraire a son bonheur et sa liberté ?
Afin d’y répondre, nous verrons dans un premier temps la conscience comme marque de grandeur humaine, puis dans un seconde temps nous étudierons une conscience malheureuse et enfin il serait intéressant d’évoquer que la prise de conscience est libératrice.
La conscience est la marque de la grandeur humaine. Tout d’abord, la disposition de la conscience nous donne le statut de sujet, lucide et responsable de nos actes. Je vis, et cette conscience d’être vivant est le premier savoir irréfutable qui caractérise mon humanité et me rend présent à moi-même et au monde. En tant qu'il est sujet à la fois logique et moral, l'homme occupe dans l'univers le premier rang. La conscience de soi est donc ce qui élève l'homme au-dessus des lois de la nature, l'en émancipe. Cette émancipation est donc ce qui fait la dignité de la personne.
La conscience est le privilège DES hommes, entre eux, pour communiquer. La conscience est la voix du groupe, du troupeaux et non de l’individu. Elle ne sert pas à se connaitre soi-même mais à échanger avec autrui pour vivre en collectivité. C’est un instrument de socialisation et de normalisation, à savoir a la négation de l’individu mis au service de l’espèce.