La contraception en france en europe dans la monde
De par ses implications sur la population, la contraception est un enjeu philosophique, religieux et politique majeur, sujet à polémique .
La contraception a longtemps été considérée comme indésirable, et parfois interdite, chaque humain supplémentaire étant considéré comme une richesse et les rapports sexuels en tant que plaisir étant considérés parfois comme honteux et réprimables. Au XXe siècle, les mouvements de libération sexuelle occidentaux ont fait évoluer cette perception. La contraception est maintenant souvent perçue comme un moyen de maîtrise individuelle de la fécondité et de la reproduction permettant l'épanouissement individuel.
Certains groupes religieux refusent l'usage de la contraception. Les autorités musulmanes et protestantes n'ont pas adopté de position unique.
Le catholicisme est opposé à l'usage de toute contraception artificielle, et prône le contrôle des naissances par les méthodes de planification familiale naturelle.
En 1930, le pape Pie XI interdit ainsi toutes méthodes artificielle qui entraverait la possibilité de la procréation[9]. Vingt et un ans après, Pie XII autorise l'abstinence sexuelle périodique, ainsi que la régulation des naissances pour raison économique, eugénique, sociales ou médicales.
Le 29 juillet 1968, l'encyclique Humanae Vitae[10] de Paul VI condamne l'utilisation de la pilule contraceptive et de toute régulation artificielle des naissances. Elle prône en revanche une paternité responsable qui peut avoir recours à des méthodes (dites naturelles) de régulation des naissances. Le Catéchisme de l'Église Catholique rapelle que le plaisir et la joie dans la sexualité sont des dons de Dieu destinés aux époux[11]. La régulation des naissances doit cependant se faire dans un cadre de liberté et de volonté, d'amour et de respect des époux, via l'abstinence aux périodes fécondes.
Ce message est souvent mal compris, mal reçu (mais aussi mal véhiculé par les moyens de communications moderne, auxquels la