La controverse de valladolid
I ) Pour parler de l'altérité, on peut utiliser des arguments rationnels.
1°) L'utilisation de l'argument d'autorité. ( Controverse de Valladolid : Aristote ).
2°) L'utilisation de contres-exemples. ( Controverse de Valladolid, Montesquieu – L'esprit des
Lois ).
II ) On peut également avoir recours aux sentiments pour toucher l'auteur.
1°) L'utilisation d'un vocabulaire hyperbolique. ( Le document d'un manuel scolaire sur les 4 races : « La race blanche est le plus parfaite ».
2°) L'utilisation d'une ponctuation marqué. ( Controverse de Valladolid, question rhétorique ).
3°) L'ironie, exploité par le raisonnement par l'absurde dans Modestes Propositions
Parler de l'autre, s'ouvrir aux autres, partager, aider, s'investir dans des causes humanitaires, vivre ensemble, telles sont des actions qui participent à notre quotidien.
→ Par quelles manières peut-on être efficace pour défendre une cause, un point de vue ?
Pour répondre à cette question, nous étudierons les moyens ( logiques et rationnels ) qui permettent de convaincre un lecteur ou un interlocuteur, puis ce qui relève de la persuasion en faisant appel aux émotions. Pour parler de l'altérité, l'utilisation d'arguments rationnels, comme l'argument d'autorité et le contre exemple peut être judicieuse.
L'argument d'autorité, qui consiste à la référence d'un personnage ou d'un individu de connu, d'irréfutable, possédant une grande notoriété d'où sa valeur pour argumenter solidement. Ainsi, dans la controverse de Valladolid de Jean Claude Carrière, un théologien, Sépulveda veut convaincre du fait que les Indiens du Nouveau Monde sont des sous-hommes. Afin d'appuyer sa thèse, il cite
Aristote philosophe grec réputé, connu pour avoir assimilé les populations colonisées à des esclaves. Sépulveda utilise ici, le raisonnement par analogie.
De plus, le contre-exemples permet à son utilisateur de renforcer son discours en réfutant la thèse
adverse.