La critique de la bourgeoisie dans les derniers chapitres de Bel Ami
Introduction.
Au XIX ème siècle, la classe bourgeoise est de plus en plus omniprésente dans la société remplaçant la noblesse sur le devant de la scène tant d’un point de vue économique, politique que social. Dans Bel-Ami, l’auteur fait un insert sur cette classe émergente. Il en décrit les mœurs, les us et coutumes, aléatoirement, de façon laudative ou dépréciative.
Cette époque décrite de façon trouble, temporellement parlant, semble être l’aube de cette épopée. C’est le moment pour des personnes modestes de s’enrichir considérablement en sautant sur les opportunités qui s’offrent à elles, de se rapprocher de ce qu’ils estiment être « la crème de la crème ». On les appelle des parvenus ou arrivistes.
Pendant le roman, Maupassant n’aura de cesse de prouver à son lectorat que Bel-Ami est l’archétype du parvenu.
Partie 1 : Le ridicule ( ne tue pas ? ) Premièrement, Maupassant insiste longuement et ce tout au long du roman sur le ridicule dont font preuve les bourgeois avec en tête de file, tête de turc et tête à claque : Georges Du - Roy - de - Cantel. En effet, presque à chaque chapitre, de nombreux éléments burlesques sont mis en œuvre par Maupassant, faisant appelle au registre comique si bien que l’on pourrait se croire dans une comédie. Illustrations : 1) La mise en scène inventée et presque dirigée par Duroy pour divorcer de Madeleine, à ce moment du roy sort de l’appartement où s’est commis l’adultère : « Georges s’arrêta pour le laisser passer. L’autre s’y refusait par cérémonie. Duroy insistait :
« Passez donc, monsieur le commissaire, nous n’avons plus rien à faire en ce lieu » Un peu surpris , le magistrat le suivit ; mais, sur le seuil de la chambre, Georges s’arrêta pour le laisser passer. L’autre s’y refusait par cérémonie. Du Roy insistait :
« Passez donc monsieur ». Le commissaire dit :
« Après vous » Alors le journaliste salua,