Selon le modèle de Rostow, de nombreux pays se sont développés depuis 1790, ce qui correspond à la première révolution industrielle : ainsi, ils sont passés d’une société traditionnelle à une société moderne. Ces pays se basent avant tout sur un système économique capitaliste, c’est-à-dire sur la propriété privée des moyens de production, la recherche du gain, la libéralisation des échanges et la concurrence. Le marché y occupe une place importante car il contribue à la croissance économique. Celle-ci se définit principalement comme étant l'augmentation de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée. En pratique, l'indicateur utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou PIB. En parallèle, on constate que l’environnement prend une place prépondérante dans la société.
On peut donc se demander : la croissance économique au sein des PDEM (Pays Développés à Economie de Marché) peut-elle être conciliable avec la préservation de l’environnement ?
Nous verrons donc dans un premier temps qu’actuellement, cela semble impossible car il y a une incompatibilité entre les deux. Mais dans un second temps, nous verrons que cette conciliation est nécessaire.

Aujourd’hui, croissance économique au sein des PDEM et préservation de l’environnement semblent incompatibles.
Tout d’abord, on observe des effets néfastes de la croissance sur l’environnement. En effet, la production à long terme de biens et services engendre des externalités négatives sur l’environnement car elle détériore et épuise les ressources naturelles de la planète (doc3). Ainsi, on entend parler tous les jours de la destruction de l’ozone, des gaz à effet de serre, de la disparition de certaines espèces animales comme les orangs-outans et les pandas, de la déforestation, des marées noires… Toutes ces catastrophes environnementales sont malheureusement liées à l’activité économique. De plus, plus un pays est riche, plus il pollue. Ainsi, la