La culture et la guerre
I) Des représentations culturelles au front : Une contradiction importante de la guerre.
A) Une voix qui reste dans la tête des soldats.
La musique est un art depuis plusieurs décennies. En particulier l’opéra, même si celui-ci est plutôt une œuvre ou un spectacle. Ceci ne devrait donc pas se retrouver sur un champ de bataille, et pourtant lors d’une trêve c’est ce que l’on a retrouvé. . Pendant la guerre, les fraternisations sont venues du côté Allemand car ils se sont mis à fêter Noël bruyamment. Si Christian Carion utilise beaucoup la musique, qui est l'art le plus présent dans son court-métrage, c'est tout d'abord parce que cette histoire est avant tout réelle. En effet, il a tourné ce film suite à la lecture d'un livre dont un de ses passages était intitulé "l'incroyable Noël 1914" et évoquait les fraternisations de cette guerre, cet épisode du ténor applaudi par les français, le match de foot, les échanges de lettres, les sapins, les visites de tranchées mutuelles. Cette histoire est donc tirée de faits réels. De plus, Christian Carion l'utilise beaucoup car 90% des fraternisations ont eu lieu grâce au fait que pendant la guerre, des gens ont chanté, ils se sont écoutés, répondus, applaudis. Le premier cas de fraternisation, qui se déroule le jour même de Noël, a lieu grâce à la musique. Il faut préciser que Nicolaus Sprink joue dans ce film, reprend par de nombreux point un homme ayant réellement existé lors de cette guerre : le ténor Allemand Walter Kirchhoff. Ce n’était pas un soldat. Cependant, il est venu le soir de Noël 1914, chanter dans une tranchée allemande. Alors, sa voix fut reconnue par un officier Français qui l’avait entendu en 1912 à l’opéra de Paris. Ce dernier est donc monté sur le parapet pour