La déonthologie de l'information
2- Bouleversement de la situation économique des médias entrainant une domination financière de la télévision, celle-ci nécessitant beaucoup de moyens et entrainant donc une logique de regroupement des investissements. Les journalistes se trouveraient donc face à un réel défi en cas de crise. La logique de double-clientèle alliant public et annonceurs amènent à certaines dérives sur la nature du « produit » ce qui fait donc polémique. L'information n'est plus considéré comme un projet culturel mais un « produit » qui appui l'émergence du marketing dans les médias en général et même dans les journaux. Le métier de journaliste varie donc fortement selon les rédactions, on se pose la question d'une corporation homogène entre les « vrais » journalistes et les éditeurs « starifiés ».
3- Abondance de l'information avec multiplication des sources grâce au progrès de l'informatique et de la télécommunication. Ouverture à l'information directement pas les entreprises et institutions. Débat sur le principe d'objectivité face à l'inévitable subjectivité. La rédaction entraine l'intuition, les habitudes, les traditions. L'abondance d'information impose aux professionnels de faire des choix.
4- Le « Tout-communication » : tout le monde devient une source de communication et souhaite parler de ses activités, de ses résultats, de ses projets... L'information circule à profusion. La presse puise dans cela pour nourrir ses enquêtes cependant il faut se méfier à ce que la communication ne soit pas dénaturée par les objectifs de chacun ( séduction, dissimulation, etc..). L'objectif du