La désinflation compétitive de 1983
La désinflation compétitive (1983) adhère une politique qui permet d'accentuer la compétitivité afin d'encourager le retour au plein emploi. Ce mécanisme vise à ralentir l'inflation afin de rendre le pays plus compétitif face à la concurrence internationale. Ce texte de O.J Blanchard et P. Muet édité en anglais et qui a pour titre "competitiveness through disinflation" nous permet d'étudier cela et propose une étude du cas de la France en 1983 pour contrer le chômage qui commence à occuper une grande place et aussi de sortir de la "stagflation".
Le but était de lutter contre l'inflation (grandissante) en se basant sur la libéralisation des échanges. Dans ce texte, on remarque qu'au début des années 80s, l'inflation était moindre, les profits sont en pleine croissance et la balance commerciale se rééquilibre. Par ailleurs, le chômage est plus élevé. De ce fait, les autorités essayent de trouver un lien entre l'inflation, le chômage et la compétitivité.
À partir de 1983, on atteint un taux d'inflation important, plus fort que ceux des partenaires commerciaux qui se traduit par une perte de compétitivité et donc une hausse du taux de chômage. Ce mécanisme de désinflation compétitive tente alors de baisser ce taux par une appréciation réelle de la monnaie. Cela va faire baisser le taux d'inflation (rendre inférieur à ceux des pays partenaires) et donc engendrer une hausse de la compétitivité, ce qui va stimuler la demande extérieure pour encourager le retour au plein emploi.
Par ailleurs, du côté de l'offre, une hausse du chômage se traduit par une baisse du salaire réel, ce qui va faire baisser les coûts de production. Ainsi, on aura une baisse du prix domestique et cela va conduire à une hausse de la compétitivité. Paradoxalement, du côté de la demande, cette hausse de la compétitivité va stimuler la demande en biens domestiques et donc une baisse du taux de chômage.
On remarque que ce mécanisme est une succession de fait et que cela ne