La deforestation
La déforestation menée en Europe durant le Moyen Âge afin d'étendre les terres agricoles, fit passer la France de Jules César, boisée à plus de 90 % à moins de 15 % à la fin du XIXe siècle. En 1850, le défrichement gagne les pentes, jusqu'aux sommets de moyenne montagne. Rapidement les forêts de plaine des zones tempérées d'Asie et d'Europe se dégradent en de pauvres taillis et séparées par de nombreux kilomètres. La déforestation européenne s'est arrêtée lorsque des recherches ont permis de rentabiliser l'extraction du charbon et d'utiliser les énergies fossiles, ce qui favorisa la Révolution industrielle et permit des gains de productivité agricole : la fin du XIXe siècle marque alors un tournant, la forêt reprogressant en surface et en volume de bois sur pied[16].
On[Qui ?] estime qu'à l'époque de Vercingétorix, la France était couverte de forêts à plus de 90 %, soit environ 400 000 km². Actuellement, seuls 23 % sont enforestés. Le taux de boisement augmente depuis plus d'un siècle, surtout en moyenne montagne et montagne, mais avec des forêts souvent moins naturelles et écologiquement fragmentées[17]. En France, Colbert (1619-1683) a donné un coup d'arrêt à la déforestation et ordonné la plantation de forêts pour la construction navale, mais les besoins en bois ont causé une exploitation soutenue de la forêt qui au début du XIXe siècle, en tant