Pendant des décénies, des milliers de femmes se sont battues pour la cause de l’égalité des sexes. Plusieurs avancées ont été réalisées jusqu’à aujourd’hui. Que ce soit pour l’obtention du droit de vote aux femmes dans la majorité des pays du monde, l’émancipation de la femme, elle se retrouve désormais beaucoup plus sur le marché du travail, moins à la maison, bref, les femmes ont beaucoup plus de pouvoir sur leur avenir qu’elles en avaient auparavent. On aurait même tendance à dire que la lutte est terminée, que l’égalité est atteinte, ou même qu’on est dans un époque où la femme est dominante, mais on se trompte gravement. L’égalité des sexes est une lutte actuelle et encore très pertinente et c’est ce que je tenterai de prouver dans ce texte.

Pour bien comprendre l’état de domination masculine et la forte présence du patriarcat dans nos sociétés actuelles, il faut tout d’abord remonter à l’époque de la Première Guerre mondiale, lors des premières manifestations de la pensée féminisme en Angleterre par un groupe de femme qu’on surnomma les «suffragettes». Se rendant compte qu’elles pouvaient elles aussi occuper un emploi renuméré et que leurs capacités étaient sous-estimées, certaines femmes décidèrent de se réunir pour revendiquer des droits politiques équivalents à ceux des hommes. Après avoir obtenu le droit de vote en 1918, il eut un sommeil général de la cause du féministe au niveau international –mis part peut-être le droit de vote accordé aux femmes en 1940 au Québec –et peu de changement furent effectué jusque dans les années soixante.
C’est en 1949 que Simone de Beauvoir, compagne de Jean-Paul Sartre et représentante du mouvement philosophique de l’existentialisme, publia Le Deuxième Sexe, une œuvre relatant son analyse de la condition féminine dans la société. Beauvoir revendiquait non seulement l’égalité des droits juridiques, mais aussi l’égalité sur le plan personnel et professionnel. Les femmes devaient avoir le plein choix de leur carrière,