La dynamique de la stratification sociale
1/ La structure budgétaire des différentes PCS reflète les inégalités économiques au sein d’une société, la catégorie des cadres dépense 3 % de moins de son budget dans l’alimentation que l’ensemble de la population française, le poids de l’alimentation dans le budget reflète dans une certaine mesure le niveau de vie d’un ménage, en effet plus celui-ci consacre une part importante de ses revenus à l’alimentation, plus celui-ci a un niveau de vie faible d’où la distinction des cadres en matière de dépense pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, qui justifient ainsi leur meilleur niveau de vie.
2/Dans la ligne Article d’habillement et chaussant, les chiffres sont concentrés entre 7,3 et 8,4 ce qui traduit une forte homogénéité dans l’habillement des PCS, en effet ces dernières vont tenter d’imiter les codes vestimentaires du groupe dominant et ne rechignent pas aux dépenses dans ce domaine, (l’habillement reflète le statut sociale de l’individu et est donc recherché par ces derniers). Le logement quant à lui est un très bon indicateur des inégalités économiques entre les différentes catégories, la différence entre ouvrier et cadre apparait clairement (7points) et affirme les inégalités de revenus entre ces deux groupes. Le logement ampute clairement le budget des catégories les plus pauvres.
3/ Dans un sens les travailleurs non qualifiés pourraient constituer une classe sociale étant donné qu’ils présentent une égalité des conditions d’emploi et de travail, et qu’ils ont les mêmes inégalités face au revenu (Smicard) et à l’emploi (ils sont tout en bas de l’échelle là où la précarité est présente). Néanmoins les emplois non qualifiés se caractérisent souvent par des intérims ou des CDD, ce qui ne permet pas une relation durable entre individus, et la création de lien sociale, or selon Marx les prolétaires doivent entretenir une relation continue entre eux. Ces emplois atypiques de courte durée sont également