LA CONSCIENCE

Introduction

L’autre coté du miroir de Lewis Carroll :
Alice se promène avec deux de ses amis dans une forêt qui lui font croire que toutes ses actions et tous ses sentiments sont le fruit du rêve d’une personne, qu’elle n’est qu’illusion, fiction.
Elle soutient qu’elle est réelle : comment peuvent ils être conscients de leurs statuts (=être du rêve ?), elle pleure = se sent consciente d’elle-même, elle n’en doute pas.
Mais selon ses amis, ou qu’elle aille le cadre change, et c’est la pers en train de rêver qui commande ses sentiments et actions.

 La conscience se distingue t’elle du réel au point d’avoir une existence à part entière ou bien le réel se résorberait t’il dans une conscience de telle sorte qu’il n’y aurait plus de réel à proprement parler ?

I-Quelle est la nature de la conscience ?

A- le point de vue spiritualiste

Spiritualisme : l’ensemble de la réalité se réduit à l’esprit.

1-la conscience comme substance

Spiritualistes : Doute de tout, pas de vérité, tranquillité de l’esprit. Mais le septique se contredit car il dit à la fois une vérité et dit qu’il n’y a pas de vérité.

Relativistes : A chacun sa vérité, liberté de pensée  donc aucune vérité commune
 Objection ; chacun sa vérité = vérité commune
 Aucune communication possible.
La conscience peut-elle nous tromper ? La conscience, illusion du sujet ?
La conscience est ambiguë : si rien n'est connaissable sans elle (comment savoir quelque chose sans en avoir conscience ?), elle n'en est pas moins sujette à l'erreur et à l'illusion.
La réponse de Descartes Le doute retourné contre le scepticisme C'est pour vaincre le scepticisme, donc pour fonder le dogmatisme (« établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences »), que Descartes entreprend de douter de tout. En effet, il voit dans le doute le moyen d'atteindre l'indubitable : une pensée absolument certaine résistant absolument au doute. Ce doute méthodique repose principalement