La dépression (neurobiologie)
Tout d’abord quelques chiffres qui nous ont marqués :
La dépression est devenue un problème de santé publique qui prend de plus en plus d’ampleur, en effet on constate 6 millions d’individus soit environ 10% de la population française souffrant de troubles dépressifs.
Ce qui est alarmant est que ce chiffre ne prend même pas en compte les nombreux cas qui ne sont pas diagnostiqués.
Ce n’est donc pas une pathologie à prendre à la légère qui pourtant est restée trop longtemps considérée « comme un simple manque de volonté », elle est aujourd’hui considérée comme une maladie mentale.
En étudiant la dépression, on s’est rendu compte que la plupart des chercheurs, des scientifiques se focalisent principalement, essentiellement sur le traitement symptomatique ( et non sa cause).
1. Dépression 1. Définition générale
C’est un ensemble de dysfonctionnements moléculaires, cérébraux et comportementaux. Il s’agirait d’une anomalie neurochimique, endocrinienne, structurale. Les résultats suggèrent qu’il s’agit d’une maladie cérébrale tout autant que psychologique
2. Les bases biologiques de la dépression ?
Deux hypothèses : L’hypothèse monoaminergique L’hypothèse d’une prédispositon au stress
1.Hypothèse monoaminergique :
Dans les années 1960, il est proposé par les tenants de cette hypothèse que les systèmes monoaminergiques jouaient un rôle dans la dépression.
Juste pr le rappel Les monoamines forment une classe de neurotransmetteurs qui comprend la dopamine l’adrénaline, la noradrénaline et la sérotonine.
L’implication des neurones monoaminergiques a été découverte de manière hasardeuse, elle a été avancée à la suite d’observations de patients traités par la réserpine (médicament pour lutter contre l’hypertension).
Ce médicament a provoqué une forte augmentation de ces neurotransmetteurs, ils observent que l ’humeur est étroitement corrélée avec le niv d’activité synaptique de ces neurotransmetteurs