Les chiffres sont bouleversants : près de la moitié de la population mondiale vivent en dessous du seuil de la pauvreté, dans des conditions tout à fait déplorables. Les images dont nous sommes bombardés à tous les jours par les média nous laissent déchirés de par le sentiment d’impuissance qu’elles nous laissent. Tellement de souffrance est causée par les grands fléaux de l’histoire humaine que sont la guerre, l’oppression politique, la persécution religieuse, le fanatisme et son lot d’endoctrinement, ainsi que la sécheresse et la malnutrition qui touchent plusieurs millions de personnes. Heureusement, nous vivons dans un siècle ou de plus en plus d’organismes sont mis en place pour tenter de compenser les injustices et les disparités entre les pays nantis et les pays en voie de développement. Mais pourtant, ces disparités ne semblent qu’augmenter et devenir de plus en plus inconciliables. Pour quelles raisons? Esttil question ici d’un manque de ressources, ou d’une mauvaise gestion de cellesci? Quelle est la cause exacte de ces fléaux humains, et pourquoi une nation n’arrivetelle pas à s’en sortir ellemême? À qui incombe ensuite la responsabilité d’y faire quelque chose, dans la mesure ou ellemême ne peut le faire, ou ne veut le faire? Suffiraitil d’envoyer une somme d’argent quelconque? Estce que ça devrait être fait par charité ou par devoir? Et dans l’éventualité de la seconde option, quel serait l’objectif de ce devoir, comment pourraiton le délimiter, pour qu’il ne s’étende pas à l’infini? Tout chef d’État devrait reconsidérer ces questions avec grand sérieux, car il n’est plus seulement question de se délivrer de notre mauvaise conscience morale face aux conditions déplorables que subissent nos congénères, mais aussi de politique et de sécurité d’État. En effet, on peut facilement