Lavoyer Théo 1ES3 Dissertation d'économie Tout d'abord, dans notre société comme à l'école, les individus dont les enseignants appliquent des stéréotypes: c'est une opinion partagée quasi unanime par un groupe social, et faisant office de jugement définitif sur un type ou un groupe d'individus. On dit par exemple que les filles sont délicates tandis que les garçons eux sont dit agressifs. Donc le jeune adulte est le produit d'une socialisation plurielle et multiple dans laquelle l'école et la famille ont joué des rôles fondamentaux, parfois accordés, parfois concurrents. Les rapports entre les parents et l'école dépendent du niveau scolaire final des parents: les parents les plus diplômés participent plus facilement aux réunions et entretiens concernant la scolarité de leurs enfants, ils sont donc plus présents et peuvent ainsi surveiller la scolarité de leur enfant. Au moment de la socialisation primaire, la famille transmet aux enfants un ensemble de savoir faire, de valeurs, qu'ils vont mobiliser à l'école. Ainsi, les enfants de milieux aisés ont très vite assimilé l'esprit de compétition individuelle valorisé par leurs parents comme le montre les sports qu'ils privilégient. De même, les filles ont intériorisé les attentes de leurs parents. Elles sont sociables et peu agitées dans les cours de récréation. Elles anticipent leur futur double rôle de mère de famille et de salariée en s'orientant vers des métiers compatibles avec ce statut. Les camarades de classe, copains, partenaires de club sportif ou d'association et les médias véhiculent eux aussi des normes et des valeurs qui entrent parfois en conflit avec la socialisation familiale ou scolaire. Ces interactions permettent d'intérioriser et d'incorporer les normes et les valeurs de notre genre et de notre milieu social. Les instances de socialisation ont des effets qui se renforcent mais qui, parfois, sont concurrents : ce