La fatalité : émile nelligan et saint-denys garneau
Is1 : En effet, dans Les Corbeaux d’Émile Nelligan, la fatalité est indétachable de la mort (v.9-11)
Exp : Dans cette citation, l’auteur personnifie sa «Vie» pour bien imager que celle-ci est une proie au démon, en danger de mort imminente. D’ailleurs, les démons sont synonymes de la mort, puisque ceux-ci viennent de l’enfer, le monde des défunts. En personnifiant sa «Vie» on comprend que ce qui est dévoré par les corbeaux, c'est-à-dire les carcasses de zèbres est évidement la vie de l’auteur. Donc, il est percevable que la fatalité, cette vie dévorée, est intimement lié à la mort.
IS 2 : De plus, dans «Cage d’oiseau d’Hector de Saint-Denys Garneau», la fatalité est liée à la mort. «Il ne pourra s’en aller qu’après avoir tout mangé «Mon cœur La source du sang» (v.19-21)
Exp : Dans cette citation, on peut constater que la mort est inévitable dans le cas de l’auteur, il se fait dévorer à l’intérieur de lui, jusqu’au moment où il ne reste plus rien et que sa vie succombe. De plus, l’auteur tente de toucher le lecteur avec une tonalité lyrique. On peut remarquer cela, car il s’exprime à la première personne du singulier, comme lorsqu’il écrit «Mon cœur». L’effet recherché est la sensibilisation du lecteur face au destin fatal de Garneau c’est-à-dire sa mort. Celui-ci était d’ailleurs conscient qu’il avait de graves problèmes de cœur et qu’il en mourrait.
Résumé : En ce qui concerne les deux poèmes nous pouvons constater que la vision de la fatalité est la même, car celle-ci est associée à la mort.
IP 2 : Par contre, les deux textes présentent la fatalité de façons différentes, car les auteurs diffèrent dans la présentation de leur poème.
IS1 : Ainsi, dans les corbeaux d’Émile Nelligan, la mort est présentée comme très envahissante: «Déchirant à large coups de bec, sans quartier.» (v.12)
Exp : Dans cette citation, on peut percevoir une amplification pour dire que les corbeaux dévorent en entier un zèbre.