LA FIV
Pour qui ?
La loi sur la bioéthique encadre strictement la pratique de la FIV en France. Dans l’état actuel de la loi, les couples hétérosexuels mariés ou en concubinage depuis plus de 2 ans sont autorisés à recourir à la FIV. Seules les personnes présentant un bilan clinico-biologique compatible sont prises en charge. La mère doit être âgée de moins de 42 ans pour avoir recours à la FIV. Si on a recours aux spermatozoïdes de l’homme, on estime raisonnable qu’il ne soit pas âgé de plus de 55 ans.
Si le problème vient de la mère : elle peut avoir ses trompes malades à cause d’anomalies tubaires empêchant le cheminement ou une endométriose qui empêche la nidification de l’œuf.
Si le problème vient du père : Il peut avoir un nombre insuffisant de spermatozoïdes mobiles capables de cheminer depuis le col utérin jusqu’à la trompe après avoir traversé l’utérus.
Les anomalies du spermogramme sont souvent à l’origine d’une infertilité.
Pour pouvoir la pratiquer
Il est nécessaire d’obtenir le consentement écrit des deux parents. Remplir une demande d’entente préalable par la Sécurité sociale. (La prise en charge est de 4 tentatives de FIV par couple et de 6 inséminations artificielles jusqu’aux 42 ans révolus pour la femme)S’informer sur l’adoption comme alternative à l’AMP.
LA FIV ASSISTEE (ICSI : INTRA-CYTOPLASMIC SPERM INJECTION)
En général, une FIV classique qui échoue conduit à l’ICSI. Pour qui ?
Les couples présentant une infécondité masculine isolée ou non. (Concentration faible voire une absence complète de spermatozoïdes dans le sperme, recours à des prélèvements testiculaires)
Même si le problème semble venir du père, la mère doit effectuer des examens cliniques : Échographiques, biologiques, hystérographiques, et elle doit effectuer des tests d’évaluations de la glaire cervicale (test de Huhner).
Le père doit se soumettre à un spermogramme.
Une fois le diagnostic posé, le couple est envoyé vers un centre de PMA
La PMA :
En