La fontaine-les animaux malades de la peste
I/ PART DU NARRATIF
- Parodie de la cours, du procès
- Aspecte comique : hommes non supérieur aux animaux
- Aspect satirique : Analyse/métaphore sociale
- Des persos typés (Lion, Renard, Ane, Loup, communauté des animaux)
- Dramatisation (registre tragique : peste, mort, plus d’amour/ de joie (symbole amour avec « les tourterelles se fuyaient ») , aucune activité ne plait aux animaux, allitérations en « R » accentuent impression fatalité, de mort par l’épidémie: « répand, terreur, guerre ». temps passé, imparfait : la nostalgie du temps sans épidémie. Connotation de l’enfer :« le mal que le ciel en sa fureur inventa pour punir » comme si Dieu avait envoyé un châtiment aux hommes . )
II/PART DE L’ARGUMENTATIF
- Thèse : Subversion, abus de pouvoir. Critique implicite de l’autorité corrompu (Animaux= humains) pour éviter la censure
Justice injuste car le proces ne juge pas le crime mais prend position par rapport à la classe sociale :le lion est à la fois accusateur, accusé et juge : il n’est donc pas impartiale. → Justice de privilège : les nobles / le clergé se jugent entre eux.
Présence du champ lexical de la justice et de la religion.
- Cible : le roi et sa cours
- Morale explicite de l’enseignement qu’on veut donner
- Argumentation indirecte par l’intermédiaire des animaux : Rôle des dialogues : La prise de parole se fait par ordre hiérarchique du plus puissant au plus faible. o Lion : roi, pouvoir, puissances, féroce, habile et intelligent « le roi tint conseil » → il définie les règles du jeu. Il affirme son autorité et rappelle qu’il est le représentant de Dieu. Il utilise la persuasion avec son ton solennel « ciel, nos péchés cette infortune, se sacrifie, céleste courroux », son ton familier, « mes chers amis », son sens de l’ironie « me dévouerai donc s’il le faut ». Il tente ensuite de convaincre avec un discours construit logiquement dans lequel il expose la situation, invite les autres.
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