le ferme des animaux
C’est un récit bref, compréhensible dans son premier sens :
-Format court (150 pages)
-Style simple : « La bonne prose est comme une vitre » dit Orwell, suggérant une l’écriture qui permet au lecteur de voir clairement quel est le propos exprimé, sans se mettre en travers de la compréhension. Les phrases sont généralement simples, de même que le vocabulaire utilisé.
-Structure simple
Le genre du roman peut être également associé à la fantaisie et à la fiction. En effet, Il s’agit ici d’une sorte de fable animalière qui répond aux caractéristiques du genre : les animaux parlent, pensent, agissent comme des humains.
Ils ont des profils caractéristiques du type moutons=obéissant, chevaux=travailleurs. Il s’agit là également de ce qui caractérise l’aspect de la fable dans le récit, sa composante irrationnelle, acceptable par un enfant parce qu’elle relève du merveilleux des contes et fables traditionnelles comme les fables de la
Fontaine.
Le genre de « La ferme des animaux » est associé également à l’humour et l’ironie. En effet, le lecteur éprouve un plaisir à constater la naïveté des animaux facilement trompés par Napoléon, de même qu’un certain plaisir à retrouver les traits humains sous les comportements d’animaux.
À l’origine, George Orwell avait écrit une préface dans laquelle il se plaignait de la suppression de son livre par le gouvernement britannique et comment celuici supprimait les critiques contre l’Union soviétique, son allié pendant la seconde guerre mondiale.
« Ce qu’il y a de plus inquiétant dans la censure des écrits en Angleterre,