La francais et le creole a l'ile maurice
Apres ses 42 ans d’indépendance que l’on commence en cette année 2010, l’île Maurice cherche encore la voie de son intégration, de son développement social. L’usage du créole et du français dans l’enseignement demeure une des questions de ce développement. Pour envisager son intégration sociale et son ouverture au monde, le peuple mauricien peut-il se défaire de l’un ou de l’autre ? La récente réforme éducative a voulu diminuer les obstacles sociolinguistiques de l’intégration sociale de Maurice en proposant de promouvoir le bilinguisme créole/français. Pour comprendre l’enjeu de ce bilinguisme, observons la place et l’importance qui sont réservées au français et au créole à l’école et dans la société mauricienne.
Les étudiants ont des difficultés à se dissocier de l’usage du créole lors de leur apprentissage du français en classe. Ils ont des problèmes dans leurs productions écrites car ils font beaucoup d’erreurs de syntaxe et de grammaire. Ils ont tendance à créoliser le français. Ils ne lisent pas suffisamment d’articles, de magasines, de livres ou de journaux français, ce qui a par conséquence, une grande restriction au niveau de leur orthographe en français. A l’oral, ils hésitent et ont honte quand il s’agit de s’exprimer envers l’enseignant ou les amis en classe en utilisant le français. Ils ont peur de commettre trop d’erreurs ou que les autres se moquent d’eux. Ils sont mal à l’aise et la considèrent comme une langue estrangère en classe. Le fait que le français est une langue qui est seulement utilisée dans le manuel scolaire, l’étudiant n’a pas beaucoup de rapport avec cette langue.
1. Pourquoi doit-on trouver une solution à ce problème ?
Il est impératif de faire de nos étudiants, une arme linguistique de force face à la mondialisation croissante qui affecte aussi notre petite Ile Maurice. Le pays n’échappe pas aux effets de la mondialisation et doit se trouver une place économique parmi les autres