La France de la Belle Époque , une puissance ?
La belle époque est une période plus mémorielle qu’historique. Celle-ci se situe avant la Guerre Mondiale, soit de 1870 à 1914. Cette notion de BE n’apparait que dans les années 20. Cette notion parlant d’elle-même explicite l’idée d’une France puissante et prospère, il s’apparente a un paradis perdu , un passé que les français tendent à aspirer de nouveau. Il convient alors de revenir sur la place qu’occupe la France dans le monde à cette période. En effet elle est la deuxième puissance mondiale au commencement de la Belle Époque ce qui lui confère un rôle important et une place certaine vis-à-vis des pays voisins . Se pose alors la question des caractéristiques constitutives de la France l’amenant à cet état de prospérité grandissante. Il s’agit alors de se demander comment La France, au tournant des XIX XX siècles, malgré certaine fissures la hisse toute fois au rang de puissance ? Il s’agira d’aborder le sujet en trois axes symbolisant la puissance d’un pays. Dans un premier temps l’explication de l’évolution des classes sociales montera la nécessité d’un réorganisation étatique. Dans un second temps sera analysé une économie vieillissante mais en cours de modernité. Et enfin les problèmes d’une politique instable marquée par des crises importantes divisant le pays.

A) La question du social
En 1870, la population active française est majoritairement agricole, soit 58 % . Une crise agricole survenue en 1890 a favorisé l’exode rural , ce qui a permis une augmentation de la population urbaine. Cet accroissement urbain a suscité l’élévation de la masse ouvrière : ainsi, on voit apparaître une fracture sociale grandissante dans les villes. Avec cet exode s’en suit une acculturation des masses autour de valeurs similaires. Cela amène à un rejet de l’Eglise qui sera prolongé par l’Etat. Bien qu’étant nombreux, le terme « ouvrier » revêt une dimension polysémique à savoir qu’il regroupe aussi bien des artisans