Les personnes libre de couleur
a)La réussite sociale catalyseur de ce mépris En effet, les mûlatres font fortune à la manière des blancs dans divers domaines, médecins réputés, propriétaires de plantations. Cela se fait de manière progressive, ils exploitent les mornes à l’aide caféier dans le but de s’enrichir rapidement peu à peu ils gagnent les plaines toujours dans l’exploitation caféières. Ils deviennent une classe libre aisée et sont en pleine ascension sociale avec le tiers des terres et le quart des esclaves certains sont riches. Afin de contrer ces nouveaux rivaux les colons blancs ont imaginés ces barrières concrétisés par les lois pour les maintenir à l’écart des décisions civiles et politiques. Cette concurrence économique de la part des mûlatres est inconcevable pour les blancs. Dans L’île sous la mer, Violette Boisier est réputée pour ses talents, de nombreuses femmes blanches envient sa beauté. Elle se marie à un blanc le Capitaine Relais et lors de son exil à Cuba noue des liens avec des blanches à l’aide des coutures d’Adèle.
Beaucoup de gens de couleurs libres s’attachent à exercer une activité commerciale lucrative. Par exemple, Violette Boisier, avec l’aide de Loula, puis celle de Zarité, fabrique des lotions et autres cosmétiques. Cette activité lui permet de s’insérer dans un cercle sociale, côtoyant, bien que rarement, les femmes blanches venant acheter ses produits. Il en est de même pour Adèle, couturière. Elles s’associeront d’ailleurs plus tard dans le récit. De part ces pratiques économiques, c’est une bourgeoisie de couleur qui s’élève, et qui, petit à petit, se rapproche de la bourgeoisie blanche
Arrivée à la Nouvelle-Orléans, elle révolutionne le système des plaçages en imposant de nouvelles règles aux jeunes colons blancs. Son statut social est prépondérant symbolisé par « elle retrouve surtout les dames de la Société du Cordon Bleu, qui ont toutes intérêt à cultiver son amitié,