LA FRANCHISE
Jeudi dernier à Casablanca, le directeur de la Caisse de compensation a souligné que le pouvoir d’achat du citoyen est tributaire de la subvention accordée aux produits de première nécessité comme le gaz, le sucre et le blé. Najib Benamour n’a pas manqué de mettre le doigt sur le mal: «Le système de compensation ne parvient plus à maintenir la stabilité des prix à la consommation en adéquation avec le pouvoir d’achat de la population». D’où la nécessité d’une réforme globale et qui tient en même temps compte des spécificités de la société marocaine. L’aide directe est une solution parmi d’autres. Elle doit être conditionnée par la scolarisation des enfants et permettre un accès plus facile aux soins. Les programmes Tayssir (scolarisation) et Ramed (santé) commencent à peine à donner leur fruit en attendant leur