Les personnages féminins Introduction Dans le roman « La Bête humaine », Emile Zola accorde une place particulière à ses personnages féminins à la fois tentatrices, amantes, susceptibles d’inspirer les pulsions les plus violentes et victimes de ces mêmes pulsions meurtrières. Fidèle à la vraisemblance du tableau qu’il veut faire de la société française du XIX é siècle, le romancier présente des femmes plutôt secondaires dans le milieu social ; en revanche, sur le plan narratif, elles …afficher plus de contenu…

I). Mais elle se révèle être ensuite une femme manipulatrice, prête à tout pour assouvir sa passion adultère, y compris au meurtre de son mari (voir fiche 2). Elle peut être considérée comme une femme fatale. On peut penser à de nombreuses femmes fatales en littérature : Manon Lescaut, personnage de l’abbé Prévost, par exemple, Carmen de Mérimée, entre autres. Thérèse Raquin, personnage de Zola, est aussi une femme que l’on croit fatale pour les hommes, mais qui finit surtout par être elle- même victime des ravages de la passion. Souvent, la femme fatale a essentiellement pour ambition d’être libre, d’aimer sans contrainte. La société, dominée par le pouvoir des hommes, le lui fait payer. • Flore est également un personnage important. Elle inspire à Jacques des …afficher plus de contenu…

Mais Louisette est accusée d’avoir menti pour dissimuler des moeurs dissolues. Après le viol, la jeune fille est allée mourir chez Cabuche.

Conclusion Dans le roman, les femmes sont malheureuses dans leurs mariages. Séverine n’est pas satisfaite dans son couple et Phasie est victime de son mari. Le mariage, sujet souvent abordé par les écrivains réalistes et naturalistes, apparaît comme une institution peu susceptible de garantir aux individus le bonheur (voir chap. IX, sur le mariage entre Séverine et Roubaud : «
La vie commune n’était plus que le contact obligé de deux êtres liés l’un à l’autre, passant des journées entières sans échanger une parole, allant et venant côte à côte, comme