La fuite des cerveaux
Plus précisément, la « fuite des cerveaux » semble être associée aux individus hautement qualifiés. D’autres interprétations concernent certains groupes professionnels qui sont perçus comme « clés » pour la croissance de l’économie du pays, ainsi la fuite des cerveaux fait allusion à la migration des ingénieurs, des médecins, des scientifiques ou des autres individus hautement qualifiés tels que les professionnels des technologies de l’information (TI).
C’est un phénomène qui est souvent évoqué en France, en particulier pendant les périodes de crises, de récession et de restriction budgétaire dans la recherche publique. Il est difficile dans mesurer la réalité pour notre pays, où il est vue et vécue comme une menace. Il touche de nombreux pays de la planète, développés ou non, fragilisant leur développement scientifique, technique et économique. Le « brain drain » est incontestablement une conséquence de la mondialisation et il est le résultat des fortes inégalités de développement des potentiels scientifiques et techniques des différents pays de la planète. La France s’inquiète d’une possible fuite de ses cerveaux, notamment vers les États-Unis qui sont le « grand attracteur » mondial de main-d’œuvre scientifique qualifiée. Cependant, les chiffres semblent rassurants : moins de 2 % des scientifiques français partent en Amérique du Nord, un taux qui reste inférieur à