La fête est-elle un rite perpétuel ou une liberté inconditionnée ?
La fête est-elle un rite perpétuel ou une liberté inconditionnée ? //50 //100//150//200//250 //300 |
Depuis des siècles la fête est un rite perpétuel, c’est une institution aussi vieille que l’humanité. Elle permet de se retrouver, se lâcher et levée temporairement les interdits, les règles. Ce sont des fêtes libératrices pour les hommes. Nous analyserons le texte en rapport avec les fêtes depuis le début // de l’humanité de Jean Cazeneuve « Aimer la vie ». Mais aussi de Roger Caillois avec « Le Crépuscule de la Fête où il nous explique qu’il y a une perte du sens de la fête. Et enfin « Revue La Nef » de Pierre Emmanuel nous explique que les hommes ont un besoin de faire // la fête. Nous répondrons donc aux questions, la fête est-elle libératrice, la fête provoque t-elle le désordre et enfin y a-t-il une perte du sens de la fête ?
La fête est t-elle libératrice ? La fête permet aux hommes de participer à l’agitation sociale, oublier la routine du quotidien, de // revenir aux fondements de la joie et du bonheur. Jean Cazeneuve et Roger Caillois appuie cette théorie, selon eux la fête efface la routine, efface l’être que l’on est au quotidien et permet de se réinventer par les masques. Du point de vue de Pierre Emmanuel la fête permet // donc à l’homme de se libérer, mettre en avant ses talents et sa créativité. La fête est donc source de bonheur et de liberté dont l’homme ne peut se passer pour vivre mais elle est aussi un signe de désir de provoquer le désordre.
La fête provoque t-elle le désordre ? Levi Strauss définit la fête comme « un désir de désordre ou plutôt // de contrordre ». Elle permet d’oublier la barrière des interdits le temps d’une soirée et ainsi pouvoir transgresser les règles. Les auteurs approuvent ce point de vue car selon eux c’est un regroupement social d’hommes en rébellion où toute chose est permise. De plus, le port du déguisement décèle l’envie // des noctambules de manifester contre la société et contres toutes