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Le lecteur te semble t-il davantage apprécier une œuvre lorsqu’il en connaît la genèse ?

L’écriture existe depuis près de cinq-mille ans. Elle est apparue sous des formes différentes dans au moins cinq ou six foyers de civilisation. Le premier texte a été écrit par un des pères de l’église latine : Augustin D’Hippone (354-430). Les Confessions est une œuvre autobiographique de Saint Augustin, écrite entre 397 et 398. Pierre de Ronsard (1524-1585) est l’auteur des Discours des Misères de ce temps (1562), cet adepte de l’épicurisme est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Jacques le Fataliste, a été écrit par Denis Diderot (1713-1784) entre 1778 et 1780. Nous n’étudierons que l’incipit de cette œuvre (Diderot ne cesse de nier qu’il écrit un roman). Cet écrivain et philosophe marque par sa culture et son esprit critique. Il est le maître d’œuvre d’un des ouvrages les plus marquants : L’Encyclopédie. Le quatrième texte a été écrit par Marcel Proust (1871-1922) en 1920: Le côté de Guermantes, sera notre objet d’étude, la troisième partie de A la recherche du temps perdu. Jean Anouilh (1910-1987) a écrit en 1944 Antigone. Cette pièce en un acte est inspirée du mythe antique, en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. Le cinquième texte de ce corpus constitue un dialogue entre Antigone et Créon. Ce passage s’intitule L’orgueil d’Œdipe. C’est la première femme élue à l’Académie Française qui est l’auteur de notre sixième et dernier texte. Marguerite Yourcenar (1903-1987) a rédigé en 1951 Les mémoires D’Hadrien. Cette œuvre est un roman historique également une autobiographie imaginaire de l’empereur romain Hadrien. Fort de ces six œuvres qui ont marqué la littérature française et même internationale, doit-on penser que le lecteur peut davantage apprécier une œuvre lorsqu’il en connaît la genèse ? Nous répondrons à cette problématique à l’aide d’un plan divisé en deux parties. La