La genetique

304 mots 2 pages
Les historiens des sciences considèrent souvent les expériences de Griffith (1928) comme le point de départ des recherches qui ont conduit à l’identification de l’ADN comme molécule constitutive des gènes. En fait, ce bactériologiste essayait de mettre au point un vaccin contre une pneumonie due à un pneumocoque (Diplococcus pneumoniae). Il observa, au cours d’expériences d’injection à des souris de mélanges de différentes souches de la bactérie que les caractères héréditaires de ces dernières pouvaient être modifiées. Ainsi, les bactéries d’une souche « R » non virulente sont « transformées » en bactéries virulentes lorsqu’elles sont mises en présence de bactéries d’une souche virulente « S » tuées par la chaleur. Il devait donc être admis que ce processus, appelé « transformation bactérienne », était dû au passage d’un « facteur transformant » des bactéries S tuées aux bactéries R vivantes. Il ne fut pas possible à l’époque de déterminer la nature chimique de ce « facteur transformant », d’autant plus que les acides nucléiques étaient considérés comme des molécules manquant de diversité chimique pour être le support de la grande diversité des gènes, les protéines recueillant beaucoup plus la faveur des biologistes.

Le « facteur transformant » ne fut identifié à l’ADN qu’en 1944 par Avery, McLeod et McCarty qui essayèrent d’obtenir la transformation bactérienne en utilisant des extraits cellulaires. Seul l’extrait contenant l’ADN est actif. Cet extrait perd son pouvoir transformant lorsqu’il est traité par une DNase, enzyme qui hydrolyse spécifiquement l’ADN.

Dans les années qui suivirent, les études de la lyse bactérienne (Hershey et Chase, 1952; Lederberg et Zinder, 1952) par des bactériophages montrèrent que le matériel génétique de ces derniers était également l’ADN. L’idée selon laquelle l’ADN est le support moléculaire de l’information génétique, y compris chez les eucaryotes s’est finalement imposée, d’autant plus que la détermination de la structure

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