La gestation pour autrui
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Année 2009-2010
Travaux Personnels Encadrés au Lycée Blaise Pascal
Sommaire
La Gestation Pour Autrui : Une solution à l'infertilité encore contestée pour son atteinte à l'éthique.
Introduction p.4
I - La GPA acceptée dans certains pays … p.6 A – La législation p.6 B – L’influence du corps médical p.10 C – L’aspect social, l’exemple des États-Unis p.12
II - … refusée dans d’autres. p.14 A – La législation p.14 B – Une pratique clandestine : l’exemple de la France p.16
Conclusion p.19
Bibliographie p.20
Annexe p.22
Introduction
Historiquement la « gestation pour autrui » est une des plus anciennes méthodes de lutte contre l’infertilité[1]. Il est donc nécessaire de définir l’infertilité qui est énormément liée à cette pratique.
D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’infertilité est l’incapacité pour un couple de concevoir un enfant, au bout d’une année au moins, de rapports sexuels réguliers et non protégés. Plus de la moitié de ces couples peuvent résoudre ce problème grâce aux progrès de la médecine, mais aussi après un lourd parcours médical.
Il y a plus d’un siècle, cette solution nécessitait un rapport sexuel entre la mère porteuse et le père intentionnel. Puis grâce au progrès de la science, en particulier l’insémination artificielle : le sperme a pu être déposé artificiellement dans l’organisme sexuel féminin. Dans ces deux cas, la gestatrice est à la fois mère porteuse et la mère génétique de l’enfant.
Il existe différents types de gestation pour autrui. La GPA traditionnelle consiste pour une femme à porter un enfant pour un couple infertile, qui l’élèvera. On distingue la GPA avec compensation financière de la GPA sans compensation financière.
Dans le premier cas, on rembourse à la mère porteuse les frais médicaux et elle reçoit une certaine somme d’argent au titre