La gestion différenciée est apparue en 1990, ce terme vient de :
- Gestion : action de gouverner, d’administrer.
- Différenciée : qui établit des distinctions en raison des fonctions que les espaces ont à remplir.
La Gestion différenciée, c’est la contribution du jardinier au développement durable. On note plusieurs objectifs tel que enrichir nos villes d’espèces végétales et animales régionales, limiter les impacts négatifs sur notre environnement déjà malmené, et créer un cadre de vie agréable et des paysages diversifiés. Cette gestion se divise en quatre groupes :
Oser se lancer, prendre le temps de découvrir, d’apprécier, de vous former. On débute sur un site, et ensuite on intègre cette démarche sur l’ensemble du territoire et pourquoi pas hors de vos frontières, en encourageant les communes voisines à suivre la même philosophie.
Communiquer, cette étape est essentielle dès les premières interventions visibles, elle permet de ne pas laisser les habitants, les élus dans le doute. Les outils de communication sont nombreux comme le bulletin municipal, l’affichage en mairie etc. Le plus simple étant les agents municipaux qui devront être très impliqués.
Un plan de gestion, il sert à faire un zonage afin de délimiter les différentes classes d’entretien. Il est destiné à accompagner les agents pour les actions quotidiennes et de guider pour les orientations futures.
Suivre et observer, toute remarque est bonne à prendre, les habitants pourront aider dans cette phase d’observation pour permettre d’ajuster les espaces en fonction des besoins. Exemple : on avait décidé de laisser un espace vert au naturel avec une seule fauche par an, néanmoins ce site permettait d’accéder à une rue piétonne pour les riverains, alors un chemin est alors tondu régulièrement. Enfin il faut former le personnel afin de repérer les nouvelles espèces, faunistiques ou floristiques.
Assurer un équilibre entre l’accueil du public, le développement de la biodiversité et la