La Grèce : rigueur ?

Introduction : * La Grèce pouvait présager cette terrible catastrophe aux vues des données. * Elle n’était pas la plus à même de faire face à une terrible crise dès 2008 (manque de diversité dans la production industrielle, une croissance chimérique, des dirigeants maladroits..)
Quelles ont été les politiques économiques pour sauver la Grèce de sa crise économiques ?

I. L’accumulation des politiques d’austérité par l’Etat Grec.

La Grèce poursuit sa marche forcée vers l'austérité et vote un nouveau budget pour 2012, qui devrait illustrer l'engagement du pays à respecter ses engagements d'assainissement des finances publiques vis-à-vis de ses créanciers, l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). Le vote en faveur du projet de budget était assuré en raison de la participation de la majorité des partis parlementaires au nouveau gouvernement de coalition formé le 11 novembre par Lucas Papadémos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE).

A) La rigueur comme ligne de conduite
1. Réformes conjoncturelles
Le plan présenté aux députés grecs prévoit des mesures drastiques : un abaissement de 22 % du salaire minimum, diminué à 586 euros brut sur quatorze mois, la suppression dans l'année de quinze mille emplois publics, des morcèlements dans certaines retraites et dans les salaires des fonctionnaires. Le projet prévoit également la réduction du budget de la sécurité sociale et de l'armée, ainsi que la privatisation de quatre entreprises d'Etat.
2. Réformes structurelles
Il a aussi été entreprit des modalités du programme d'échange d'obligations avec les créanciers privés pour réduire la dette souveraine à 120 % du PIB d'ici à 2020 au lieu de 160% actuellement, ainsi que sur le schéma de recapitalisation des banques grecques. Ce plan prévoit un deuxième prêt au pays d'environ 130 milliards d'euros d'ici 2014, dont 30 milliards sont destinés à la recapitalisation des banques