La grève de carmaux
Jean-Baptiste Calvignac, élu maire de la ville de Carmaux, lors des éléctions suivantes, Calvignac fut renvoyer de son poste de maire. Les mineurs trouvent cela inacceptable et décident alors de faire une grève pour défendre Calvignac. Jean Jaurès, républicain convaincu, a entrepris de défendre les mineurs et le suffrage universel. Il veut que la loi soit respectée pour tous et ne comprend pas qu’elle puisse faire le distinguo entre les citoyens quel que soit leur rang social. Il le fait par le biais d’articles parus dans La Dépêche du midi. Il fait porter la responsabilité de la violence sur les dirigeants de la compagnie. L’agitation gagnant Paris par l’entremise de Jaurès, après de long mois de grève le marquis de Solages démissionne de son mandat de député. Le président du Conseil qui a désapprouvé le marquis intervient en tant qu’arbitre : Calvignac est réintégré, c’est une première victoire qui est rehaussée par les grévistes réembauchés, à l’exception des dix mineurs condamnés en justice. Jean Jaurès salue cette victoire. Dès lors tout à change pour lui, il décide de s’engager auprès des socialistes.
Dans la foulée, Jaurès est désigné candidat des ouvriers et des socialistes pour l’élection de député au siège laissé vacant par le marquis de Solages. Les voix des ouvriers lui donnent la victoire.
C’est naturellement l’engagement de Jaurès aux côtés de Calvignac et le soutien qu’il apporte à un ouvrier élu au suffrage universel qui lui permettent de se voir désigné comme leur candidat, comme le candidat des