la guerre de ressession
Les dissensions entre le Nord et le Sud
Dès le début du XIXe siècle, les États du Nord et du Sud s’opposent déjà sur plusieurs aspects culturels, politiques et économiques. Au cœur de tensions diverses, le principal point de discorde entre les deux régions reste l’esclavage. L’économie du Sud repose essentiellement sur la monoculture du coton, laquelle nécessite une main d’œuvre constituée d’esclaves noirs. Le Nord, en revanche, s’est considérablement industrialisé et a formellement proscrit l’esclavage. De plus, en conséquence de leurs modes économiques respectifs, les États du Nord s’engagent dans une politique protectionniste, tandis que ceux du Sud ne peuvent évoluer que par le biais du libre-échange.
Au fil des années, les grands du pays, tels que le président Jackson, parviennent à étouffer les tensions. Mais lorsque le candidat du Parti républicain Abraham Lincoln est élu à la présidence des Etats-Unis en 1860, la réaction du Sud est immédiate. En effet, Lincoln lutte ardemment depuis des années contre l’esclavage. Aussitôt, donc, la Caroline du Sud fait sécession, bientôt rejointe par la Géorgie, l’Alabama, la Floride, le Mississipi, la Louisiane et le Texas. Ensembles, ils fondent les États confédérés d’Amérique, à la tête desquels est placé Jefferson Davis.
L’éclatement du conflit armé
Le président Abraham Lincoln compte bien conserver l’union américaine telle qu’elle a été créée et refuse d’accorder l’indépendance aux États confédérés. Pour cette raison, il refuse de rappeler les garnisons nordistes installées au Sud. Le fort Sumter fait partie des