La guerre en irak
En mai 2010, Iraq Body Count, qui fonde son analyse sur des données publiées dans les médias[2], estime que 96 098 à 104 826 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d'attentats[3], et au moins 250 000 civils irakiens auraient été blessés [réf. nécessaire], auxquels il faut ajouter 4 397 morts (selon Globalsecurity) et 31 810 blessés dans les rangs américains (4 715 morts pour l'ensemble des troupes de la coalition et plus de 36 000 blessés), les morts des sociétés militaires privées[4], et parmi les combattants irakiens (armée irakienne et insurgés). La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens, réfugiés à l’étranger depuis 2003 (principalement en Syrie et en Jordanie, mais également en Europe et aux USA)[5]. Le site National priorities estime à plus de 723 milliards de dollars le coût de la guerre[6].
La guerre d'Irak est la seconde guerre après celle d’Afghanistan caractérisée par la doctrine Bush de guerre préventive et concernant ce que certains appellent le nouvel empire américain. Cette guerre intervient dans la Global War On Terrorism (GWOT) que George W. Bush a initiée en réponse aux attentats du 11 septembre