A la fin de la seconde guerre mondiale, les pays d’Europe furent économiquement mal en point. Cependant, ils désiraient revenir au plus vite concurrencer les leaders sur les marchés mondiaux. Durant l’époque des trente glorieuses la productivité de ces pays n’a cessé d’augmenter années après années, débouchant sur des hausses allant jusqu'à 5% par an.
Afin de mieux comprendre le problème il serait utile de connaitre la signification de chômage ou encore productivité.
Le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne souhaitant travailler.
La productivité peut, elle être considéré comme le rapport entre une production de biens ou de services et les moyens qui ont été nécessaires pour sa réalisation (humains, énergie, machines, matières premières, capital, etc.). Elle permet de mesurer l’efficacité avec laquelle une économie ou une entreprise utilise les ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou offrir des services. La hausse de la productivité peut elle engendrer du chômage ?
Voici une question complexe qui mérite de se développer en deux parties distinctes ; Dans un premier temps l’analyse de l’augmentation de productivité entrainerait elle des destructions d'emplois, et par la suite, si cette hausse ne peut pas plutôt se traduire par une baisse du taux de chômage.

1- La hausse de la productivité débouche sur une augmentation du chômage

Dans l’économie actuelle, plusieurs facteurs peuvent mener à des destructions d’emplois.
L’évolution des technologies peut être une de celles-ci ; la recherche permanente de gains de productivité a conduit à un remplacement des hommes par des machines, plus rapides, plus fiables et permettant d’augmenter la production. Les ouvriers se sont d’ailleurs toujours opposés à la machine, y voyant une remise en cause de leur emploi. Aujourd’hui l’informatique, l’automatisation, les ateliers flexibles sont tour à tour accusés de détruire des emplois.
Etant donné que les entreprises investissent