La jeunesse actuelle
Contributions de : Michel BARRIERE, Jean De BRUEKER, Roger BRUNI, Marc-Henri CHAROTON, Jean-François DELBOS, Alain FUMAZ, Marcel GRAINE, Jean MASSAD, Yves-Marie MERLING, Matteo MORI, Ina PIPERAKI, Joan-Francesc PONT CLEMENTE. Mireille RAUNET, Jean-Michel REYNAUD, Lina ROTONDI, Simone RUDELLE, Ingrid TAHON, Marthe TOURNOU, Corinne VERSINI.
"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, Le début de la tyrannie." Platon, 429-347 avant J.C.
« La jeunesse » : un état des lieux
La jeunesse de chaque génération et de chaque époque c’est aussi notre jeunesse à nous, et chacun s’y retrouve ; quelle que soit l’image que nous avons de nos jeunes, positive, négative, inquiétante, merveilleuse, n’oublions pas que c’est « le miroir », le reflet, de nous-mêmes, ce sont nos enfants et nous, nous en sommes quelque part les géniteurs, les responsables. Même si la jeunesse européenne se réduit continuellement (les jeunes de moins de 25 ans représentent aujourd’hui 32% de la population totale européenne) - alors que dans nombre de pays qui côtoient l’Europe elle représente près des deux tiers de la population – cette jeunesse est le maillon qui nous lie dans le temps, qui nous relie avec le passé et qui prépare l’avenir. Sans elle point de régénération, sans elle point de mémoire future, sans elle point de repères.
Synthèse - COMALACE – 2011 Coordination : Mireille Raunet (DH, Fédération Française), Rapporteur : Ina PIPERAKI (OMI - Delphi)
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Si les guerres ont fait vieillir l’Europe, c’est toujours aux jeunes générations