La justice et la nature de l'homme
Cette notion est morale et juridique. Il existe en nous un « sens de la justice » qui nous rend apte à évaluer et juger les décisions et actions, étant alors l’origine de la loi et du droit.
Rousseau pense que la justice se fonde sur la sociabilité des hommes, plus particulièrement sur leur faiblesse commune, leurs insuffisances.
Rawls pose que la valeur morale première est la liberté ; c’est sur elle que se fonde la justice. Il appuie celle-ci sur deux principes : le principe d’égalité selon lequel la liberté de chacun va aussi loin que le permet sa compatibilité avec la liberté des autres ; le principe de différence qui règle la distribution des positions et fonctions et selon lequel les inégalités sociales sont justifiables
L’Homme est par nature un animal politique: la nature ne fait rien en vain, et l’Homme posséde la parole. Ainsi le discours sert à exprimer l’utile et le nuisible, mais aussi le juste et l’injuste: le caractère propre de l’Homme par rapport aux autres animaux est qu’il est le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et c’est la communauté de ces sentiments qui enjendre la création de lois et d’une organisation.
Les hommes possèdent des droits naturels (droit de se nourrir, de se défendre contre autrui, etc.) et une liberté naturelle (caractérisée par une absence de contraintes externes).
Dans une société, on restreint les droits et les libertés naturelles en imposant des règles nécessaires à l'égalité, au droit dans une société. Le Contrat social garantit aux hommes une liberté politique à la place d'une liberté qui n'en serait pas réellement une, la liberté naturelle. Alors que dans l'état de nature, l'homme obéit à la loi du plus fort, il obéira plutôt aux lois (instituées par la justice) dans l'état de droit. Les droits naturels deviennent donc des droits civils, et la liberté naturelle devient la liberté