La justice
Qui vient de jus, juris : droit en matière de permission dans le cadre de la religion.
Dictionnaire trésor de la langue française.
Au terme justice, nous avons principe moral (vertu) impliquant la conformité de la rétribution avec le mérite, le respect de ce qui est conforme au droit. La justice peut être prise en trois sens, le premier étant la justice en tant que vertu. Cette vertu de justice implique dans un premier temps qu’on rende à chacun son du, ce qu’on lui doit. Dans l’Illiade, pourquoi Achille est-il en colère ? Parce qu’on lui a pris sa part de butin. Aggamemnon lui a volé ce qui lui revient de droit => justice au sens de légitime. Un autre sens est celui du respect de ce qui est conforme au droit, justice au sens légal, à la loi votée, au sens d’instance qui rend des décisions de justice. Le troisième sens est celui de la justice sociale qui provoque l’indignation (justice salariale).
Différents moyens de représenter la justice :
-la balance
-la femme avec le bandeau avec l’épée dans la main gauche qui représente la force.
-en bas de cette dame, on a une tortue, qui montre que la justice avance lentement.
Trois citations :
Victor Cousin, grand helléniste du 19ème siècle, grand philosophe : « la justice, la distinction essentielle du bien et du mal, dans les relations des hommes entre eux, est la vérité première de la morale. » tirée de Vrai, 1956
La morale est un discours normatif (producteur de règles, de normes) qui résulte de l’opposition frontale entre le bien et le mal. Bien et mal pris en tant que valeurs transcendantes, impératives, inconditionnelles, absolues. La morale répond à la question essentielle : « Que dois-je faire ? ». La morale est faite de commandements et d’interdits, c’est l’ensemble de mes devoirs, la morale c’est de l’absolu. La morale repose sur des principes que l’on ne peut pas discuter. Cousin nous dit ici que la justice est l’essence même de la morale car elle fait la distinction du bien et du