La Morale S Oppose T Elle N Cessairement Au D Sir
I.
La morale, un élément essentiel de nos sociétés
Le libre arbitre est un fondement moral en général. Il permet de résister à la tentation provoquer par l’envie de satisfaire un désir.
Un Etat est ce qui rend possible une vie en commun plus conforme à la raison. C’est un être moral dont la signification est de donner une dimension éthique aux déterminations de l'activité et de la relation humaine.
La loi juridique est une loi moral, nécessaire et universelle. Elle commande l'action à accomplir comme un devoir. Il faut une base, des lois, des valeurs pour que les hommes aient une morale conforme à nos sociétés actuelles. La morale ne serait liée qu'à l'expérience et l'éducation, plutôt qu'à la naissance. Elle serait tiré d’un conformisme, une tendance à se conformer aux usages, à accepter les manières de penser ou d'agir du plus grand nombre, les normes sociales. Cette morale nous oblige à faire non pas l'extraordinaire mais le « normal ». Les adultes transmettent des valeurs aux enfants qui permet la mise en place de la moral : « Il ne faut pas mentir », « Ne parle pas la bouche pleine », … Cela permet de vivre en société, de suivre « l’effet de masse » et de suivre les codes universels. Ces valeurs sont contradictoires avec la notion de désir qui nous pousse à défier ces codes en vue de les satisfaire.
Une action ne peut avoir de valeur morale qu’à la condition qu’elle s’oppose à nos inclinations, c’est-à-dire à nos désirs, nos passions, nos sentiments : seule une action morale est véritablement morale, c’est-à-dire est faite par devoir, lorsqu’elle exclut toute inclination, même conforme au devoir. Seule est morale l’action entreprise par devoir, lorsqu’elle provient d’une volonté bonne éclairée par la raison et non par les passions ou les désirs.
Qu’est-ce que la bonne volonté ? C’est une volonté qui se détermine par devoir et non par intérêt. Dès l’instant où nos motivations sont intéressées, elles sont