la liberte
Le sens originel du mot liberté est d'ailleurs assez proche : l'homme libre est celui qui n'appartient pas à autrui, qui n'a pas le statut d'esclave.
En philosophie, en sociologie, en droit et en politique, la liberté est une notion majeure : elle marque l'aptitude des individus à exercer leurvolonté avec — selon l'orientation politique des discours tenus — la mise en avant de nuances dont chacune n'épuise pas le sens intégral :
formulation négative : où l'on pointe l'absence desoumission, de servitude, de contrainte, qu'elles soient exercées par d'autres individus (comme pour l'esclavage), ou par la société (c'est-à-dire par laLoi).formulation positive : où l'on affirme l'autonomieet la spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.formulation relative : différents adages font ressortir l'équilibre à trouver dans une alternative, visant notamment à rendre la liberté compatible avec des principes de philosophie politique tels que l'égalité et la justice. Ainsi : La « liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme), ce qui implique la possibilité de « faire tout ce qui n'est point interdit, comme ne pas faire ce qui n'est point obligatoire » (art. 5), la « liberté de dire ou de faire ce qui n'est pas contraire à l'ordre public ou à la morale publique » (droit administratif) ou encore « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » (de John Stuart Mill). Dans une telle formulation, la liberté est étroitement liée au concept de droit, allant jusqu'à confondre les deux notions.
Cette notion renvoie à une double réflexion :
d'une part sur la liberté en tant que questionnement sur la capacité de choisir et de faire ,d'autre part comme questionnement sur