la liberté introduction
Il est important de voir que ce sujet, dont l’intitulé se trouve présenté sous la forme d’une question, comporte quatre dimensions, qui sont les suivantes :
1) le thème du questionnement est la liberté ;
2) la seconde notion en jeu est celle de « fardeau », mot signifiant un poids ou quelque chose de lourd à porter. En son sens figuré, son usage est péjoratif ! « quel fardeau ! », dit-on de quelque chose de difficilement supportable. On comprend dès lors que dans notre sujet le terme est employé en un sens figuré : la liberté n’étant pas en tant que telle quelque chose de matériel que l’on transporterait sur nos épaules ;
3) la question posée concerne le rapport entre la liberté et le fardeau, il s’agit de se demander si la liberté peut ou non être considérée comme un fardeau. Le verbe « pouvoir » n’est donc pas anodin. Il indique d’emblée que la liberté n’est pas couramment reliée au fardeau, ce qu’il demande ce n’est pas si par essence elle est un fardeau, mais si dans certaines circonstances il est possible de la comparer à un fardeau.
4) enfin, il faut ici donner un sort au verbe « être », qui est un verbe d’état. Avec le verbe
« pouvoir », nous venons de le voir, le verbe « être » se trouve amoindri au sens où il ne s’agit pas de se demander si la liberté est un fardeau par essence, mais si dans certains cas, elle peut en être un. Donc le verbe être est à entendre dans son sens factuel.
Il s’agira donc de fournir une réponse argumentée à la question suivante : est-ce que la liberté peut, alors que ce n’est pas sa nature, être vécue comme un fardeau, devenir un fardeau, etc. ? Le but étant ici de voir dans quelle mesure elle peut être, contre nature, un