1) Pour Thomas d’Aquin, l’homme est libre puisque sa raison lui permet de choisir rationellement entre différentes actions possibles.
" L'homme est libre; sans quoi conseils, exhortations, préceptes, interdictions, récompenses et châtiments seraient vains. (...) Mais l’homme agi par jugement, car c’est le pouvoir de connaître qu’il estime devoir fuir ou poursuivre une chose. (…) L’homme agit par un jugement qui le rend capable de diversifier son action." En effet, pour l’auteur, l’homme est bien libre, c’est la première phrase de l’extrait " L’homme est libre. ". S’en suit une série d’argument prouvant cette liberté. Pour commencer, il est nécessaire que l’homme soit doué du libre arbitre d’après d’Aquin, ainsi que de la raison ce qui lui permet de ne pas être déterminé par un unique point de vue. En outre, « à l’égard de ce qui est contingent, la raison peut faire des choix opposés », ce qui prouve une nouvelle fois cette « liberté » dont l’homme est doué.

2. a) La « pierre qui tombe », la brebis qui fuit et l’homme qui agit sont trois exemples totalement différents. En effet, la pierre tombe, c’est un fait, et celle-ci ne porte aucun jugement sur le fait qu’elle tombe puisque cet être n’est doté d’aucune conscience. Si jamais elle viendrait à ce questionner sur le fait de son action, qu’une conscience lui était donnée au moment ou elle roule, elle se rendrais compte qu’elle roule mais ne peut prendre conscience du choc qui l’a déterminée a rouler. À l’inverse, la brebis « qui fuit » est un être de pure nature puisque ses actions sont basées sur l’instinct, qui, dans cet exemple est l’instinct de survie. Elle ne choisit pas de fuir, c’est son instinct qui le lui ordonne. Cet animal ressens le besoin de fuir, mais ne l’éprouve pas, elle ne réfléchit pas à l’action qu’elle va faire car pour elle, c’est un réflexe. Au contraire, l’homme est conscient, et sais ce qu’il fait. C’est cela qui le pousse à agir et à prendre telle ou telle décision. Il peut